On assiste partout en Afrique au boom de l’automobile d’occasion venus des pays d’Europe et des USA en général. Ces véhicules sont « recyclés » en Afrique, continent qui peine encore à développer des solutions locales de transport, malgré de timides tentatives au Nigeria, et au Ghana (pour l’Afrique subsaharienne).
La Côte d’Ivoire a réduit l’âge de ces véhicules importés à 5 ans depuis quelques années mais cette mesure n’a pas encore d’impact majeur sur le niveau de pollution atmosphérique. Visiblement, il faudrait aller plus loin! La facilitation du crédit pour l’achat de véhicules neufs, la prédisposition à accueillir des véhicules électriques, le développement de transports en commun de qualité, la promotion des véhicules non motorisés (vélos) restent des axes encore non ou peu explorés qui pourraient améliorer considérablement la qualité de l’air dans les pays d’Afrique.
En plus des Etats, les entreprises et la société civile devraient s’impliquer et s’investir dans cette problématique indexée sur la santé des populations.
Dr Christophe GBOSSOU
Coordinateur EXPADD
www.expadd.org
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