Source: Gilbert NAkweya, janvier 2020

Au cours de l’étude, publiée dans la revue World Development ce mois de janvier 2020, l’équipe a étudié le niveau de croissance des arbres et des arbustes chez 432 petits exploitants dans 60 villages kenyans où l’agroforesterie était promue depuis plus d’une décennie.

Ils ont jumelé 61 villages n’utilisant pas l’agroforesterie aux 60 villages des comtés de Bungoma et Kakamega au Kenya où Vi Agroforestry, un programme d’organisations non gouvernementales suédoises, avait promu l’agroforesterie auprès des petits exploitants.

Judith Oduol, co-auteur de l’étude et économiste agricole au World Agroforestry Centre, dit que si l’agroforesterie a été promue pour son potentiel de réhabilitation des paysages dégradés, son potentiel d’amélioration du statut des bénéficiaires en termes de revenus des ménages, des sécurité alimentaire et d’aide aux populations pour faire face aux conséquences du changement climatique sont limitées en raison de leur faible adoption.

L’agroforesterie accroît les revenus des petits exploitants – Afrique Sub-Saharienne (scidev.net)