Source: UNEP
Bien que le continent africain ne soit responsable que de 3 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone, les experts affirment que le continent sera le plus durement touché par le changement climatique. Selon le dernier rapport d’envergure du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le continent se réchauffe plus vite que la moyenne mondiale, ce qui devrait avoir des effets dévastateurs, qu’il s’agisse de précipitations extrêmes, de sécheresses ou d’inondations côtières.
Au cours des prochaines années, la préparation aux effets du changement climatique, connue sous le nom d’adaptation au changement climatique, sera essentielle pour les nations africaines. L’adaptation au changement climatique, qui consiste à réduire la vulnérabilité des pays et des communautés au changement climatique en augmentant leur capacité à faire face à ses effets, est un pilier essentiel de l’Accord de Paris. Le rapport 2020 du PNUE sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière d’adaptation a révélé que malgré le progrès effectués par les nations dans les domaines de la planification et la mise en œuvre de projets d’adaptation, d’énormes lacunes subsistent, notamment en ce qui concerne le financement des pays en développement.
En images : comment l’Afrique utilise la nature pour s’adapter au changement climatique (unep.org)
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